Il existe différentes variétés de pollens selon les saisons et les régions. On distingue trois grandes familles végétales à pollens allergisants : les arbres, les graminées, les herbacées ou herbes sauvages. Une personne allergique n'est pas systématiquement sensible à ces trois familles de pollens, ni même à tous les pollens d'une même famille. Les fleurs cultivées sont rarement allergisantes.
Les pollens ne sont pas tous allergisants
Pour provoquer une réaction allergique, il faut que le pollen d'arbre ou d'herbacée soit émis en grande quantité, qu'il soit de petite taille (les grains de pollen resteront d'autant plus longtemps dans l'atmosphère et pourront parcourir de plus grandes distances s'ils sont petits et légers ; pour cette raison, on trouvera les pollens allergisants aussi bien dans les villes qu'à la campagne) et qu'il ait un fort pouvoir allergisant. Pour cela, il faut que le pollen puisse libérer ses particules protéiques responsables de la sensibilisation.
Pour provoquer des symptômes d'allergie, il est indispensable que les grains des pollens arrivent sur les muqueuses respiratoires. Seules les plantes « anémophiles » (arbres et herbacées) disséminent les grains de pollens par le vent, alors que les plantes « entomophiles » nécessitent l'intervention d'un insecte pour assurer leur fécondation en transférant le pollen de la fleur mâle d'origine à la fleur femelle réceptrice. C’est pour cette raison que les pollens de fleurs sont peu allergisants. Leurs pollens trop lourds pour être transportés par le vent ont besoin des insectes pour circuler. Ainsi, ils pénètrent peu dans les voies respiratoires.
Quels symptômes ?
Il y a trois signes presque toujours présents : le nez qui coule comme une fontaine, le nez bouché et les éternuements fréquents. D'autres manifestations peuvent s'ajouter : démangeaisons des yeux, du nez et de l'arrière-gorge, sensation de sable dans les yeux, larmoiements, odorat diminué, quintes de toux sèche. Les allergies saisonnières peuvent entraîner de la fatigue, des maux de tête et des troubles du sommeil.
Est-ce que ça peut s'aggraver ?
Il peut y avoir des complications comme de l'asthme, une sinusite inflammatoire ou certaines formes d'otites chez l'enfant. Chez les personnes asthmatiques, les périodes de pollinisation risquent d'aggraver l'asthme. Il faut parfois renforcer le traitement sans attendre.
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Nous menons également des actions de fond auprès des pouvoirs publics, des institutions européennes et des professionnels de santé afin d’améliorer la prise en charge de l’asthme et des allergies, et d’apporter un meilleur soutien aux malades. Diagnostic le plus précoce et le plus précis possible, accès aux soins facilité, meilleure intégration des enfants allergiques dans les cantines scolaires, développement de l’éducation thérapeutique, lutte contre les idées reçues… tels sont nos objectifs.
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