Les conditions météorologiques sont un facteur déterminant. L'intensité des symptômes est fonction de la quantité de pollens libérés par les plantes. Pour une même quantité, les symptômes s'aggravent au fur et à mesure de la saison pollinique. Il faut savoir que chez les allergiques, les pollens sont à l’origine d’une réaction de défense. C’est une réaction immunitaire (fabrication d'IgE, anticorps de l’allergie) entraînant une cascade de symptômes.
Un hiver doux accélère le développement des plantes et déclenche une pollinisation précoce. C'est ainsi que cette année, la pollinisation a été avancée de plusieurs semaines par rapport à la normale. En revanche, un hiver froid accompagné d’épisodes de gel retarde la croissance des végétaux et le début de la pollinisation. Dès que la température s'adoucit, la pollinisation redémarre et les pollens se sont alors dispersés en 2 semaines au lieu de 6, augmentant du coup le risque allergique par une concentration plus importante. Un bon ensoleillement, nécessaire à la plante pour se développer, surtout au stade du bourgeonnement, favorise le déclenchement précoce de la pollinisation et l’émission abondante de pollens jour après jour.
Le vent : en période de pollinisation, le vent joue un rôle déterminant dans le transport des grains de pollens et la quantité de grains présents dans l’air que nous respirons. Si le vent est faible (< 2 km/h), le dépôt du pollen au sol est presque immédiat et s’effectue à proximité de la plante. Un vent fort (> 43 km/h) peut emporter le pollen et le diluer dans l’atmosphère. En revanche, si le vent est modéré, il maintient les grains en suspension dans l’air et favorise leur concentration.
La pluie et l’humidité de l’air : la pluie est nécessaire à la plante pendant ses phases de croissance et de floraison, mais elle empêche la libération des pollens et, plus encore, leur dispersion par le vent. Le pollen alourdi par la pluie se sédimente à faible distance de sa source.
Même chose lorsque l’air est très humide (brume, brouillard, présence de rosée matinale), le taux pollinique de l’atmosphère est faible et les personnes allergiques sont souvent soulagées (« printemps pluvieux = printemps heureux… » pour les allergiques).
Les situations orageuses : à l’approche d’un orage et à son passage, les vents brassent l’atmosphère et les pollens sont alors rabattus au sol par les averses.
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